*Prévoir la mise en place d’une solution de déshumidification lorsque le second œuvre se déroule en période hivernale (d’octobre à mars), en présence de climat extérieur humide (climat océanique, climat océanique dégradé).
Des climats océaniques et océaniques dégradés peuvent, à certaines périodes, présenter un climat extérieur humide qui favorise le confinement d’air humide à l’intérieur du bâtiment, une fois le hors d’eau/hors d’air obtenu.
La période hivernale allant d’octobre à mars peut renforcer ce phénomène, en raison de températures plus basses.
Les suivis expérimentaux sur site effectués dans le cadre du projet MYCO-ACT ont mis en exergue, que dans des régions avec un climat extérieur humide, la mise en place d’une ventilation provisoire de chantier peut se révéler insuffisante, l’air extérieur présentant une humidité relative proche de celle intérieure.
La déshumidification s’avère notamment pertinente en présence d’ouvrages comportant des matériaux vulnérables et/ou sensibles à l’eau et au développement fongique.
Les industriels proposent, dans certains cas, des outils d’aide au dimensionnement des déshumidificateurs et peuvent apporter du conseil.
*Désigner une personne ou un lot en charge de la vérification régulière du bon fonctionnement du déshumidificateur et de son alimentation électrique effective.
*Évacuer l’eau liquide issue de la déshumidification selon les règles de l’art à l’extérieur du bâtiment.
Elle ne doit en aucun cas être relâchée directement dans les locaux.
Pour en savoir +
Rapport final MYCO-ACT – Réduire le risque de développements fongiques en phase chantier – Partie C Résultats des suivis expérimentaux, ADEME, 2024.